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initiation musicale toulon  

APPRENTISSAGE DE LA MUSIQUE

  Auteur : sylvain Date : 21/08/2013
 

Apprentissage de la musique


•Introduction


Tout auditeur peut se construire une base de connaissances, implicites, des schémas structurels de la musique par un apprentissage perceptuel de la musique. Ces connaissances implicites de l'échelle musicale peuvent s’accroitre au cours du temps, et sont appliquées automatiquement et inconsciemment chaque fois que l'adulte écoute un morceau de musique. Ce phénomène peut être observé au niveau de la topographie du cortex cérébral : par exemple, chez certains joueurs d'instrument à cordes, la surface de représentation pour les doigts de la main gauche est accrue, surtout si l'apprentissage de l'instrument a commencé avant l'âge de douze ans.

•Au cours du développement
Première enfance
Expérience prénatale
On a pu montrer que les expériences sonores intra-utérines pouvaient avoir des effets sur le comportement ultérieur des enfants. Le fœtus peut répondre aux sons au moins dès le deuxième trimestre de la grossesse. Les très jeunes bébés reconnaissent la voix de leur mère. Ils enregistrent les traits caractéristiques de cette voix jusque dans le détail des structures de hauteur et d'accent tonique.
De Casper et coll. ont montré (1986) que les bébés préféraient les passages d'un texte lu de manière itérative lorsqu’ils étaient encore dans le ventre de leur mère, notamment pendant le dernier trimestre de grossesse par rapport à d'autres passages qui n'avaient pas été présentés. En effet, les enfants qui ont entendu une histoire de manière répétée dans le ventre de leur mère tétaient davantage à l'audition de cette histoire contrairement à ceux n’ayant pas été conditionnés à cette histoire. Spence et coll. (1987) ont aussi montré que les bébés qui avaient été habitués à une histoire avant la naissance aimaient cette histoire filtrée en « passe-bas » autant que le même texte non filtré, alors que les bébés qui n'avaient pas entendu l'histoire n'appréciaient pas le filtrage passe-bas.

Hauteur
Des études ont montré que dès l'âge de deux mois, les enfants sont capables de comparer la hauteur des chants que leur chante la mère. Les enfants de sept à dix mois peuvent aussi reconnaitre la direction d'un changement de hauteur pour des intervalles de moins d’un demi ton.
On montre chez les adultes, mais également chez les enfants, l'équivalence d'octave. Cette notion consiste à distinguer très facilement deux paires de sons dont l'une des paires est constituée de deux notes à l'octave l'une de l'autre, tandis que la deuxième paire est constituée de deux notes séparées par moins d'une octave.
De plus, les enfants de sept ou huit mois sont déjà capables d'associer avec justesse les hauteurs de voyelles distinctes qu'on leur chante. En effet, ils peuvent distinguer des sons complexes de structure harmonique différente : ces notes sont évaluées de même hauteur pour autant que leurs fréquences fondamentales soient les mêmes. C'est par exemple le cas d'une note identique chantée avec la voyelle "a" et la voyelle "o" successivement.
De même, éliminer la fréquence fondamentale d'un son complexe ne change pas sa hauteur aussi longtemps que plusieurs harmoniques sont conservés. C'est aussi vrai pour des enfants âgés de sept ou huit mois ! Cette conservation de la hauteur devient plus floue quand les harmoniques résiduels sont tous très éloignés en fréquence de la fondamentale absente.

La structure mélodique
Dès l'âge de deux mois, les enfants sont capables de comparer l'intensité et le contour mélodique des chants que leur chante la mère.
Les bébés vont être sensibles aux modifications d’une mélodie qu’ils ont déjà entendue plusieurs fois. Quand on fait une transposition de trois demi-tons en gardant le meme type de hauteur, les bébés ne la détecte pas ; cependant lorsque la mélodie subissait un altération du contour, il y a diminution du rythme cardiaque des bébés. Les bébés sont aussi capables de remarquer les changements dans les intervalles et les niveaux de hauteur, mais les changements de contour sont les plus marqués.

DOCUMENT              u-bordeaux.fr               LIEN

 
 
 
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LA ROUE MOLECULAIRE

  Auteur : sylvain Date : 09/08/2013
 

 

 

 

 

 

Paris, 22 janvier 2007                    DOCUMENT        CNRS              LIEN

Mise en rotation d'une roue moléculaire montée sur un essieu
Des chercheurs du Centre d'élaboration des matériaux et d'études structurales de Toulouse (CEMES-CNRS) et leurs collègues de la Freie Universität de Berlin sont parvenus pour la première fois à contrôler la rotation d'une roue dans la molécule. L'expérience de nano-mécanique porte sur une roue d'un diamètre de 0.7 nm attachée à un essieu de 0.6 nm de long. Une telle réussite ouvre la voie à la création des premières molécule-machines. Ces travaux sont publiés on line, le 21 janvier 2007, dans la revue Nature Nanotechnology.

Dans l'histoire des inventions, la roue est à l'origine de développements scientifiques et technologiques considérables : depuis la création des horloges astronomiques, des machines à calculer jusqu'aux véhicules tractés et autres voitures à moteurs. Á l'échelle moléculaire, plus petite échelle pour créer une roue, elle représente pour les chimistes et les physiciens un véritable défi. Depuis la fin des années 1990, les chimistes du CEMES travaillent à la réalisation de molécule-machines munies de roues. Étape par étape, ils ont défriché ce domaine avec leurs collègues d'IBM Zürich puis de la Freie Universität de Berlin. Après l'observation de la rotation aléatoire d'une roue moléculaire à plat en 1998, la conception et la synthèse d'une brouette unimoléculaire en 2003 puis la synthèse d'un moteur moléculaire en 2005, ils sont parvenus l'année dernière à faire fonctionner la première crémaillère moléculaire d'un pignon de 1.2 nm de diamètre.

 
Aujourd'hui, les chercheurs ont montré qu'une roue moléculaire montée sur un essieu, le plus court possible, pouvait tourner. Ils ont réussi à contrôler son sens de rotation. Pour préparer cette expérience de nano-mécanique, les chimistes du CEMES-CNRS ont conçu et synthétisé une machinerie moléculaire simple faite d'une molécule-essieu de 0.6 nm de long où viennent se lier chimiquement deux roues triptycènes d'un diamètre de l'ordre de 0.7 nm (fig. 1). Le type de roue et de surface a été minutieusement choisi. Deux roues crantées et sans « pneus » ont été utilisées pour leur adhérence maximale à la surface de roulement, une surface de cuivre ultra propre. Sa rugosité naturelle présente des rangées d'atomes de cuivre séparées d'une distance de 0.3 nm environ et d'une hauteur mono-atomique.

 

L'expérience consiste à déposer délicatement des molécules roue-essieu-roue sur la surface de cuivre puis à repérer par imagerie en microscopie à effet tunnel (STM) et à très basse température les molécules se trouvant dans la bonne orientation par rapport aux rangées d'atomes de la surface. La pointe du STM positionnée sur une roue permet de la faire tourner. En avançant la pointe (fig. 2), le microscope se comporte comme un doigt agissant dans le déclenchement de la rotation.

 
L'opérateur du STM suit en temps réel sur son écran de contrôle les variations du courant électrique qui passe au travers de la roue pendant qu'il la fait tourner. Suivant les conditions de manipulation de la molécule, il peut à loisir faire tourner une roue puis l'autre alors que la molécule avance ou faire avancer la molécule sans faire tourner ses roues.

 Cette expérience permet d'approcher et de comprendre à l'échelle d'une seule molécule des fonctionnalités connues à l'échelle macroscopique. Sans roue, certains modes d'avancée technologique ne pourraient pas fonctionner. La séparation de la partie habitable ou technique d'un véhicule, par exemple, est obligatoire pour éviter le frottement. Á l'échelle moléculaire, le raisonnement et les conséquences sont similaires. Si le plateau de la molécule n'est pas séparé de la surface, il y a interaction et donc destruction. Ces résultats ouvrent la voie à la création de molécule-machines. Un objectif ? Pouvoir un jour embarquer dans une seule molécule toute la machinerie d'une nano-voiture : quatre roues, un moteur, etc.

 

 
 
 
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Dr TOMATIS

  Auteur : sylvain Date : 07/07/2013
 

LES  MECANISMES  DE  L'ECOUTE

                                                         DOCUMENT            LIEN

 

 
 
 
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LES EFFETS DE L'ALCOOL...

  Auteur : sylvain Date : 30/06/2013
 

Paris, 17 avril 2013

Les effets de l'alcool sur le système nerveux central observés à l'échelle atomique
Pour la première fois, des chercheurs de l'Institut Pasteur, du CNRS et de l'Université du Texas ont pu observer les effets de l'éthanol (alcool présent dans les boissons alcoolisées) à l'échelle atomique sur des récepteurs du système nerveux central. Les scientifiques ont ainsi identifié cinq sites de liaison de l'éthanol dans un analogue bactérien des récepteurs nicotiniques, et déterminé comment la liaison de l'éthanol stimule l'activité du récepteur. Ces résultats sont directement extrapolables aux récepteurs humains du GABA (le plus important neurotransmetteur inhibiteur du cerveau humain), qui constituent la principale cible de l'éthanol dans le système nerveux central. Ces travaux sont publiés en ligne le 16 avril sur le site de la revue Nature Communications. Ils ouvrent la voie à la synthèse de composés antagonistes à l'éthanol qui permettraient de limiter l'effet de l'alcool sur le cerveau.

DOCUMENT             CNRS        LIEN

 
 
 
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