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MUSIQUE ET DOPAMINE ... |
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Auteur : sylvain Date : 21/03/2015 |
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La musique module les gènes du cerveau
L'écoute de musique classique jouerait sur l'activité de certains gènes, notamment ceux impliqués dans la sécrétion de dopamine, ce neuromédiateur du plaisir et de la récompense. Mais l’effet n’est détectable que pour les sujets ayant l'oreille exercée.
Une pléthore d’études a déjà démontré les multiples effets bénéfiques de la musique, jouée ou écoutée, sur la structure et le fonctionnement Écouter de la musique classique aurait une conséquence inattendue… sur nos gènes ! Elle modulerait en effet l’activité de ceux d’entre eux impliqués dans des fonctions cérébrales, dont la sécrétion de dopamine, ce neuromédiateur du plaisir et de la récompense ! A condition, cependant, qu’on ait l’oreille exercée. Telle est la découverte qu’a faite une équipe de l’université de Helsinki (Finlande) à partir du Concerto n°3 en do majeur K216 de Mozart.
De multiples effets bénéfiques
Une pléthore d’études a déjà démontré les multiples effets bénéfiques de la musique, jouée ou écoutée, sur la structure et le fonctionnement du cerveau. Les études d’imagerie cérébrale en PET scan (tomographie par émission de positrons) montrent ainsi, par exemple, qu’écouter de la musique provoque des changements du flux sanguin cérébral. Mais aussi qu’elle régule les émotions et augmente le sentiment de plaisir, en activant certaines zones du cerveau notamment celle nommée "le circuit de la récompense". Si bien que la musique est désormais utilisée comme outil thérapeutique dans certains services cliniques.
Néanmoins, les mécanismes moléculaires et biologiques à l’origine de ces effets demeurent jusqu’ici inconnus. C’est pourquoi Irma Järvelä et son équipe de l’université d’Helsinki ont mené l’enquête. Les chercheurs ont recruté 48 personnes âgées de 18 à 73 ans, avec une aptitude à la musique et une éducation musicale variable, allant du musicien débutant au musicien professionnel. L’ensemble de ces sujets a ensuite été enfermé dans une salle pour écouter 20 minutes du Concerto n°3 en do majeur K216 de Mozart.
20 minutes d'écoute suffisent
À en croire les études antérieures, 20 minutes d’écoute sont en effet considérées comme suffisantes pour induire un effet notable. Des échantillons de sang ont été prélevés avant et après la séance d’écoute et l’analyse du profil de l’expression des gènes a été réalisée sur ces prélèvements. Quelques jours plus tard, seul le groupe dit "témoin" (15 participants parmi les 48 sujets) s’est de nouveau prêté à l’expérience mais, cette fois, les sujets ont été libres de tout faire pendant la séance de vingt minutes… sauf écouter de la musique ! Là encore, des prélèvements ont été faits.
NEUROMÉDIATEUR. Lorsque les profils d’expression génétique ont livré leurs résultats peu après, surprise ! L’expression des gènes du groupe "musique" était différente, après la séance d’écoute de Mozart, de celle du groupe témoin… mais pas chez tout le monde. Uniquement chez les musiciens les plus expérimentés qui "sur-exprimaient" ou au contraire "sous-exprimaient" certains gènes ! L’un de ces gènes était impliqué dans la sécrétion et le transport de la dopamine, ce neuromédiateur que le cerveau libère lors d’une expérience qu’il juge "bénéfique". Un autre gène surexprimé était celui de l’alpha-synucléine, connu pour jouer un rôle dans la maladie de Parkinson mais aussi dans l’apprentissage des chansons… chez l’oiseau ! Enfin, était sous-exprimé chez les musiciens un gène associé à la neurodégénération.
Ces données suggèreraient, d’après les auteurs, un rôle protecteur cérébral de la musique. Mais l’effet n’étant détectable que pour les participants expérimentés, les chercheurs notent l’importance de la familiarisation et l’expérience musicales pour induire ces effets bénéfiques.
DOCUMENT sciencesetavenir.fr LIEN |
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INTRODUCTION A LA MUSIQUE CLASSIQUE |
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Auteur : sylvain Date : 16/01/2015 |
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INTRODUCTION A LA MUSIQUE CLASSIQUE
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LA DETTE PUBLIQUE |
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Auteur : sylvain Date : 26/12/2014 |
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MUSIQUE ET ÉMOTIONS |
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Auteur : sylvain Date : 15/11/2014 |
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La musique et les émotions
Introduction
Les processus cognitifs impliqués dans la perception de la musique ont été très étudiés et ce depuis longtemps tandis que les réponses émotionnelles à la musique ne sont étudiées que depuis peu de temps.
Pour beaucoup de personnes, musiciens ou simples auditeurs, la musique est avant tout expressive. Les sciences de l’activité mentale dominent souvent les sciences de l’affectivité.
Dans les premières, l’auditeur est souvent présenté comme un outil d’analyse des signaux acoustiques, il y a peu d’intérêt pour les réactions sensibles ni pour l’influence de ces réactions sur sa façon d’écouter la musique notamment car cela est plus difficile à étudier.
Malgré ces difficultés, la psychologie des émotions s’est développée mais assez tardivement dans le domaine de la musique car par exemple la survie d’un individu ne va pas dépendre de sa sensibilité à la musique.
Recherches sur la musique en psychologie des émotions
À l’heure actuelle, de nombreuses recherches s’intéressent aux émotions musicales ce qui permet de mieux comprendre l’importance de la musique dans nos sociétés.
Il y a eu des remises en question de certaines idées reçues comme celle selon laquelle les réponses émotionnelles à la musique sont subjectives.
Il est vrai que les émotions suscitées par des œuvres musicales peuvent être déterminées par des éléments non musicaux, par exemple un évènement particulier qui va être associé à l’œuvre.
De ce fait, en fonction de l’évènement associé, une même œuvre peut être perçue comme triste par une personne et comme gaie par une autre. Il faut faire attention car ces associations émotionnelles ne représentent qu’une petite partie des nos expériences.
La majorité des œuvres musicales a une structure expressive qui est suffisamment forte pour imposer des états émotionnels communs à la plus grande partie des auditeurs. C’est en ce sens que l’on peut parler de cohésion sociale grâce à la musique.
Des recherches ont montré qu’il y avait une stabilité des réponses émotionnelles. En utilisant des œuvres classiques connues qui sont bien caractérisées d’un point de vue expressif (par exemple pour la gaieté Le Printemps de Vivaldi, pour la colère La Nuit sur le mont chauve de Moussorgski, …), il a été montré que les réponses émotionnelles des auditeurs étaient similaires.
Dans un contexte naturel, l’émotion identifiée dans une œuvre est liée à l’émotion ressentie. Une expérience a permis notamment de le mettre en évidence. Dans celle-ci on demande au sujet d’évaluer le caractère émotionnel d’un stimulus non musical neutre (qui n’a pas de signification particulière). La présentation du stimulus est précédée d’un extrait musical qui est soit triste, soit gai. Il est ensuite demandé au sujet, s’il trouve le symbole gai ou triste.
Il a été constaté que le caractère émotionnel attribué au symbole neutre est influencé par l’émotion déclenchée par le morceau qui précède la présentation du symbole (= amorçage affectif). Ceci montre que la musique influe sur l’état affectif du sujet.
Les différentes études
- Les émotions sont suffisamment puissantes pour entrainer de nombreuses modifications physiologiques telles que le rythme cardiaque, respiratoire, la conduction de la peau.
- L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), confirme l’implication des réseaux neuronaux émotionnels lorsque l’on écoute de la musique. Il y a notamment une étude menée par l’équipe de Zatorre qui a montré, en faisant écouter des musiques émotionnellement fortes pour la personne, que la musique active les mêmes régions cérébrales que les stimuli ayant une forte implication biologique comme la nourriture, les stimulations sexuelles ou certaines drogues.
Les résultats en imagerie cérébrale suggèrent que des liens anatomiques et fonctionnels se sont créés entre les systèmes cérébraux anciens (liés aux émotions) et les régions corticales (plus récentes et liées aux processus cognitifs supérieurs). Cela nous permet de ressentir des émotions en présence de stimuli culturels comme la musique.
- Certains types d’émotions semblent plus facilement associés à des changements physiologiques spécifiques.
Par exemple, selon Carol Krumhansl la gaieté entraînerait une accélération du rythme respiratoire alors que la tristesse se manifesterait par un changement de rythme cardiaque, une augmentation de la pression sanguine et une diminution de la conductance de la peau.
- D’autres études qui ont été menées suggèrent que les deux hémisphères ne contribuent pas de la même façon aux émotions musicales.
L’hémisphère gauche semble plus actif dans l’écoute de la musique gaie, et l’hémisphère droit lors de l’écoute de musique triste. Toutefois même si l’imagerie cérébrale nous permet de localiser les aires impliquées dans l’émotion musicale, cela ne suffit pas pour comprendre comment nait une expérience émotionnelle et comment elle fonctionne. Pour cela il faut faire appel à la psychologie expérimentale.
Quatre grands types d’émotions semblent prédominer en musique : la gaieté, la colère (ou la peur), la tristesse et la sérénité.
- Des études ont été faites pour définir ces types d’émotions. Des extraits musicaux sont diffusés à des sujets qui doivent dire s’ils les trouvent gais, tristes, serein ou inquiétant. Les résultats montrent qu’on peut les décomposer selon trois paramètres : la valence émotionnelle, l’émotion corporelle et l’énergie. On constate que les extraits sont regroupés en quatre zones comme représenté sur le graphique suivant.
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