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L’EFFET DE L’ALIMENTATION SUR LE SOMMEIL |
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L’EFFET DE L’ALIMENTATION SUR LE SOMMEIL
Par complement-alimentaire-gr.fr le 08.04.2019 à 16h13
« Mens sana in corpore sano. » Nous ne démentirons pas cet adage qui, produit par la sagesse antique, a su traverser les siècles. L’alimentation de l’être humain a un impact direct sur sa santé en général et sur son sommeil en particulier. Les effets induits par certaines denrées sont connus de tous : excitation ou insomnie pour le café, le thé ; mauvaise digestion chez les plus petits pour les lentilles ou le chou ; etc. Tout le monde sait également, pour en avoir fait l’expérience, que trop manger le soir n’est propice ni à l’endormissement, ni à un sommeil de qualité. Pareillement, l’état de faiblesse supposé par un jeûne rigoureux peut, en cas de réveil, rendre le rendormissement difficile. En toute chose l’équilibre est difficile à conserver. Or, comme les Français manquent communément de sommeil et consomment à outrance des anxiolytiques (faits partiellement liés), il importe d’y remédier à la source : l’alimentation et le bien-être physique.
Une bonne nutrition pour un bon sommeil
La société française a beaucoup changé. Les repas jadis pris en famille, volontiers plus légers et composés d'aliments de première main, ont largement cédé la place au fast-food, aux produits transformés, aux plats déjà cuisinés, à une surabondance de calories (mais pas forcément de vitamines)… Une vie quotidienne trépidante, et des professions exigeantes, requièrent souvent un déjeuner à l'extérieur le midi, souvent bâclé. Ajoutez-y le stress du métro-boulot-dodo, la pollution urbaine, le bruit omniprésent de nos jours, la sollicitation continue représentée par les écrans et les nouvelles technologies : vous obtiendrez un cocktail explosif pour la santé physique et mentale. De fait, ce ne sont pas là les meilleurs ingrédients pour retrouver un sommeil réparateur. Et, malheureusement, mauvais sommeil rime souvent avec mal-être, voire dépression et maladies chroniques. Autant donc y remédier au plus vite !
Les trois principales causes d'un mauvais sommeil sont 1° l'anxiété, 2° le défaut d'activité physique et 3° une alimentation déséquilibrée. Nous n'insisterons pas davantage sur l'angoisse que ressentent nombre de personnes face à la vie moderne, qu'il s'agisse de la sphère privée, publique ou professionnelle. Quelques traits en ont déjà été décrits supra. En revanche, on n'insistera jamais sur le fait que de très nombreux métiers s'effectuent aujourd'hui en intérieur, assis, devant un écran d'ordinateur. Cette sédentarité professionnelle tend à se généraliser, et tranche avec les travaux des champs qui employaient par le passé en plein air la plus grande partie de la population. Parallèlement à cet état de fait, les nouveaux loisirs informatiques et audiovisuelles (Internet, cinéma, télévision…) n'incitent pas forcément à profiter de son temps libre pour s'aérer et faire du sport. Pourtant, c'est un effort à prendre sur soi : un peu de volonté y suffit. Non seulement un bon footing, régulier et dans les règles de l'art, permet de garder la ligne et de se remonter le moral, mais en plus il sollicite et détend l'ensemble de l'organisme, permettant un sommeil des plus sains dans la nuit qui suit… Qui ne l'a jamais expérimenté ?
Last but not least, l’alimentation est elle aussi une source de déséquilibre majeur, d’autant qu’elle peut venir renforcer encore les deux précédentes causes pointées du doigt ci-dessus : c’est un cercle vicieux. Quoi de plus désastreux que la théine ou la caféine (voire la nicotine) pour venir se greffer sur un état de stress chronique et un défaut de pratique sportive ? Les accros à ces excitants, ou à d’autres substances, sont encore nombreux, alors qu’il conviendrait au contraire de se tourner vers des aliments combattant le mal au lieu de l’accentuer. C’est à cette fin que des laboratoires commercialisent des compléments alimentaires qui, en fonction de leur composition, permettent de mieux lutter contre un mal en particulier. Il en existe pour combattre le stress, ou encore pour embellir cheveux et ongles, améliorer le confort digestif, mieux traverser la ménopause, gagner en tonicité, améliorer son sommeil, détoxifier son corps, réguler sa circulation sanguine… Des vertus qu’il est d’ailleurs possible de trouver auprès de certaines plantes qui, depuis des temps immémoriaux, infusent des tisanes toujours fort appréciées par l’humanité.
Se coacher pour améliorer son sommeil
Mais attention : si les compléments alimentaires et les infusions peuvent jouer un rôle primordial dans le recouvrement d’un sommeil de qualité, ces aides doivent s’accompagner d’efforts de la volonté. En outre, il est essentiel de veiller à la qualité des produits consommés : autant les choisir français et 100 % naturels (certains sont également sans gluten). Cette attitude peut facilement être étendue à toute la nourriture consommée quotidiennement : évitez au maximum les pesticides et les additifs, fuyez les produits transformés (considérés comme plus cancérogènes), diversifiez vos aliments. En bref, mangez sain et bougez !
Outre cet effort nutritif, quelques conseils pour bien dormir pourront vous aider. Certains émanent de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) et mériteraient d’être mieux connus. Il faudrait notamment prendre exemple sur les poules, que nous moquons trop facilement, afin de se coucher tôt pour se lever plus tôt. Avant d’aller se dormir, il faut ménager un laps de temps important après le souper et éviter les excitants (dont font partie les écrans et les sollicitations digitales, bien entendu). D’une façon général, des horaires réguliers vous seront un précieux allié : notre psychisme aime bien les repères. Ajoutons, pour terminer, l’importance de l’environnement : une maison saine, une décoration qui plaise, des proches aimants, de la verdure, du bon air… Autant d’éléments pouvant isolément sembler anodins mais qui, pris ensemble, incarnent un poids colossal dans une existence humaine.
Le manque de sommeil est une catastrophe, à l’échelle individuelle aussi bien que familiale, sociale et nationale. Parmi ses conséquences délétères trop méconnues, il y a par exemple les accidents de la route, dont beaucoup sont provoqués par la fatigue : l’endormissement est à l’origine d’un accident mortel sur trois dans l’Hexagone. Il n’y a pas que l’alcool ou la vitesse ! Mais le manque de sommeil est également un risque supplémentaire pour le diabète et l’obésité (cf. étude du Réseau Morphée 2017, Dr Syvlie Royant-Parola), et bien d’autres maux que nous ne vous souhaitons pas…
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Les Nanoblades : des navettes pour opérer le génome |
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Les Nanoblades : des navettes pour opérer le génome
COMMUNIQUÉ | 27 MARS 2019 - 16H12 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)
BIOLOGIE CELLULAIRE, DÉVELOPPEMENT ET ÉVOLUTION | IMMUNOLOGIE, INFLAMMATION, INFECTIOLOGIE ET MICROBIOLOGIE
Pour éditer le génome de façon précise, les chercheurs disposent désormais des « ciseaux génétiques » CRISPR/Cas9, outil très prometteur pour la thérapie génique. Le défi technologique aujourd’hui est d’amener cet outil jusqu’au génome de certaines cellules. Dans cet objectif, une équipe associant l’Inserm, le CNRS, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et l’École normale supérieure de Lyon au sein du Centre international de recherche en infectiologie (CIRI) ont développé des capsules permettant d’amener CRISPR/Cas9 jusqu’à l’ADN cible : les Nanoblades. Décrites dans Nature Communications, elles ouvrent des perspectives pour la recherche sur l’édition du génome des cellules souches humaines.
Depuis 2012, la communauté scientifique dispose d’une méthode révolutionnaire pour « opérer » le génome de façon précise : le système CRISPR/Cas9. Ces ciseaux moléculaires sont capables de couper l’ADN à un endroit précis dans une grande variété de cellules. Ils offrent par conséquent des perspectives considérables pour la recherche et pour la santé humaine. Cependant, amener ces « ciseaux génétiques » jusqu’à leur cible – notamment le génome de certaines cellules souches – reste un défi technique.
C’est sur cette problématique que travaillent des équipes de recherche de l’Inserm, du CNRS, de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et de l’École normale supérieure de Lyon qui ont développé les Nanoblades[1], des particules qui permettent de délivrer CRISPR/Cas9 dans de nombreuses cellules, y compris des cellules humaines.
Les scientifiques ont eu l’idée d’encapsuler le système CRISPR/Cas9 dans des structures ressemblant beaucoup à des virus et assurer ainsi sa livraison au sein d’une cellule cible, en fusionnant avec la membrane de cette dernière.
Pour concevoir ces Nanoblades, les chercheurs ont exploité les propriétés de la protéine rétrovirale GAG, qui a la capacité de produire des particules virales non infectieuses car dénuées de génome. L’équipe de recherche a fusionné la protéine GAG d’un rétrovirus de souris avec la protéine CAS9 – le ciseau du système CRISPR. Cette nouvelle protéine dite « fusion » fait l’originalité des Nanoblades.
Par conséquent, et à l’inverse des techniques classiquement utilisées pour modifier le génome, les Nanoblades encapsulent un complexe CRISPR/Cas9 immédiatement fonctionnel ; elles ne délivrent donc aucun acide nucléique codant le système CRISPR/Cas9 dans les cellules traitées. « L’action de CRISPR/Cas9 dans les cellules est ainsi temporaire. Elle est également plus précise et préserve les régions non ciblées du génome, atout particulièrement important dans le cadre d’applications thérapeutiques », précisent les auteurs.
Enfin, les chercheurs ont utilisé une combinaison originale de deux protéines d’enveloppe virales à la surface des Nanoblades pour leur permettre d’entrer dans une large gamme de cellules cibles.
Les scientifiques ont démontré l’efficacité des Nanoblades in vivo, dans l’embryon de souris, pour un large spectre d’applications et dans un large panel de cellules cibles où d’autres méthodes sont peu performantes. « Les Nanoblades s’avèrent notamment efficaces pour corriger le génome des cellules souches humaines, cellules d’un grand intérêt thérapeutique (notamment dans la reconstitution de tissus) mais restant difficiles à manipuler par les méthodes habituelles », précisent les auteurs de ces travaux.
[1] Les Nanoblades ont été testées chez la souris et brevetées en 2016 par Inserm Transfert.
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Une nouvelle méthode plus efficace pour diagnostiquer Alzheimer |
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Une nouvelle méthode plus efficace pour diagnostiquer Alzheimer
COMMUNIQUÉ | 18 SEPT. 2019 - 16H39 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)
NEUROSCIENCES, SCIENCES COGNITIVES, NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE
Inserm/Auzias, Guillaume/Baillet, Sylvie/Colliot, Olivier
Actuellement, l’analyse anatomique du cortex cérébral par IRM, permet d’appuyer le diagnostic de la maladie d’Alzheimer dans 80 % des cas. Et si l’analyse d’une autre structure cérébrale, pouvait donner de meilleurs résultats ? C’est ce que montre l’équipe de chercheurs associant l’Inserm, l’Université de Paris et le CEA sous la direction de Maxime Bertoux désormais chercheur Inserm au sein de l’unité 1171 Troubles cognitifs dégénératifs et vasculaires (Inserm / Université de Lille / CHU de Lille). Selon son étude publiée dans Neurobiology of Aging, l’analyse de la morphologie des sillons corticaux permettrait de reconnaître la maladie d’Alzheimer dans 91 % des cas. En outre, la taille de ces sillons apparaît associée au stade d’évolution de la maladie et du déclin cognitif. Ces travaux suggèrent l’intérêt de cette méthode dans le diagnostic et le suivi des patients.
L’analyse anatomique du cerveau par IRM (imagerie par résonance magnétique) consiste habituellement à mesurer l’épaisseur du cortex cérébral (le tissu aussi appelé « substance grise », qui recouvre les deux hémisphères du cerveau) ou le volume de plusieurs régions du cerveau comme l’hippocampe, dont l’atrophie est un des premiers signes de la maladie d’Alzheimer. Cette méthode permet de détecter la maladie correctement dans environ 80% des cas. L’équipe de Maxime Bertoux, chercheur Inserm montre que l’analyse des sillons corticaux par IRM fait mieux.
Les sillons sont des circonvolutions du cerveau qui ont tendance, au cours du vieillissement, à s’élargir. Cette évolution des sillons s’accompagne d’une diminution de l’épaisseur du cortex qui les borde. L’accélération de ce phénomène dans la maladie d’Alzheimer avait été mis en évidence par la même équipe dans de précédents travaux. L’équipe a cette fois cherché à vérifier si l’analyse morphologique des sillons pouvait constituer un marqueur diagnostic de la maladie et de son stade d’évolution.
Les chercheurs ont effectué une IRM cérébrale chez 51 patients atteints de la maladie d’Alzheimer dont certains à un stade précoce et d’autres à un stade avancé, ainsi que chez 29 participants contrôles non atteints par la maladie. Le diagnostic était effectué à l’issue d’un bilan biologique, reposant à la fois sur une ponction lombaire pour rechercher la présence des biomarqueurs de la maladie et sur une imagerie par émission de positron (PET-scan), montrant les dépôts amyloïdes, des accumulations d’agrégats protéiques sous forme de plaques caractéristiques de certaines maladies neurodégénératives.
Les chercheurs ont ensuite utilisé le logiciel Morphologist récemment développé à NeuroSpin (Centre de neuroimagerie du CEA), qui permet de recréer informatiquement à partir d’une IRM un « moule » en négatif du cerveau. Le logiciel a ensuite extrait dans 18 régions de chaque hémisphère cérébral, une valeur moyenne de la largeur de chaque sillon et de l’épaisseur du cortex les bordant. En parallèle, les chercheurs ont effectué les mesures usuelles du volume de plusieurs régions cérébrales et de l’épaisseur du cortex, afin de comparer ces techniques.
Un algorithme a ensuite permis de corréler l’état de santé de chaque participant (contrôle ou malade) aux mesures obtenues. Les chercheurs ont alors constaté que la largeur d’un groupe de quelques sillons, appartenant notamment aux lobes frontaux et temporaux, était associée à la maladie d’Alzheimer. Il permettait de déterminer l’état de santé des participants dans 91% des cas, contre seulement 80% pour les mesures anatomiques usuelles. En outre, la morphologie des sillons semble évoluer avec les stades de la maladie : ils étaient plus larges chez les patients présentant les déclins cognitifs les plus poussés.
« Ces mesures reflétant l’évolution de la maladie apparaissent corrélées à la performance cognitive, explique Maxime Bertoux, ce qui peut être très utile lors d’essais cliniques évaluant l’efficacité d’un potentiel médicament. De plus, ces mesures ne nécessitent qu’une IRM et une analyse largement automatisée qui peuvent être réalisées dans de nombreux centres de soin. Cette technique doit encore être validée sur de plus grands échantillons de patients, mais elle pourrait avoir un grand intérêt sur le plan clinique », conclut-il. Le chercheur exploite déjà cette nouvelle approche pour détecter des signatures spécifiques d’autres maladies neurodégénératives, en particulier la démence fronto-temporale.
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Un vaccin contre les maladies inflammatoires chroniques |
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Un vaccin contre les maladies inflammatoires chroniques
| 11 DÉC. 2019 - 11H00 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)
IMMUNOLOGIE, INFLAMMATION, INFECTIOLOGIE ET MICROBIOLOGIE | PHYSIOPATHOLOGIE, MÉTABOLISME, NUTRITION
Observation de colon par microscopie confocale. Les bactéries du microbiote sont visualisées en rouge, le mucus intestinal en vert, les cellules intestinales en violet et leur ADN en bleu. Crédits : Benoît Chassaing
Chez l’animal, un vaccin modifiant la composition et la fonction du microbiote intestinal permet de protéger contre l’apparition des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et contre certaines dérégulations métaboliques, telles que le diabète ou l’obésité. Ces travaux sont menés par l’équipe de Benoît Chassaing, chercheur Inserm au sein de l’Institut Cochin (Inserm/CNRS/Université de Paris), et les premiers résultats sont parus dans Nature Communications.
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, sont associées à des anomalies du microbiote intestinal chez l’animal et chez l’homme. Les sujets concernés présentent le plus souvent une moindre diversité bactérienne au sein de leur flore intestinale, mais également un excès de bactéries exprimant une protéine appelée flagelline, qui favorise leur mobilité. Cela leur permet notamment de pénétrer dans la couche de mucus qui recouvre la paroi intestinale et qui est normalement stérile. En effet, cette couche est censée former un mur hermétique aux bactéries entre l’intérieur du tube digestif et le reste de l’organisme, le protégeant ainsi du risque d’inflammation lié à la présence des milliards de bactéries de la flore intestinale.
De précédents travaux avaient déjà montré qu’au sein de cette couche de mucus, on trouve naturellement des anticorps, dont certains dirigés contre la flagelline. Cela signifie que l’organisme développe spontanément une protection immunitaire contre la flagelline, qui permet de contrôler la présence des bactéries qui l’expriment. Avec ses collègues, Benoit Chassaing, chercheur Inserm a eu l’idée de stimuler cette production d’anticorps anti-flagelline afin de réduire la présence de bactéries exprimant la flagelline dans le microbiote intestinal, dans le but de diminuer le risque d’inflammation chronique.
Comme ils le décrivent dans leur étude publiée dans Nature Communications, les chercheurs ont administré de la flagelline par voie péritonéale à des souris, induisant ainsi une forte augmentation des anticorps anti-flagelline, notamment au niveau de la muqueuse intestinale. Les chercheurs ont ensuite appliqué un protocole visant à induire une inflammation intestinale chronique chez ces animaux. Ils ont constaté qu’une immunisation contre la flagelline permettait de protéger significativement les animaux contre l’inflammation intestinale. En outre, une analyse fine du microbiote et de leurs intestins a montré, d’une part, une réduction de la quantité de bactéries exprimant fortement la flagelline et d’autre part, l’absence de ces bactéries dans la muqueuse intestinale, par opposition au groupe non vacciné.
L’excès de flagelline dans le microbiote intestinal ayant également été associé à des désordres métaboliques, notamment au diabète et l’obésité, les chercheurs ont testé leur stratégie vaccinale chez des souris exposées à un régime riche en graisse. Alors que les animaux non vaccinés ont développé une obésité, les animaux vaccinés ont été protégés.
« Cette stratégie vaccinale est envisageable chez l’homme, puisque de telles anomalies de microbiote ont été observées chez les patients atteints de maladies inflammatoires et métaboliques. Pour cela, nous travaillons actuellement sur un moyen d’administrer localement la flagelline au niveau de la muqueuse intestinale », explique Benoît Chassaing. Les chercheurs réfléchissent par exemple à la possibilité de développer des nanoparticules ingérables et remplies de flagelline. Enfin, au-delà de l’aspect préventif, ils souhaitent maintenant tester cette vaccination en mode curatif, chez des animaux présentant déjà une maladie inflammatoire chronique ou des dérégulations métaboliques.
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