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MICRO-CHIRURGIE ET CORDES VOCALES

 

Paris, 19 février 2015


Premier prototype européen de robot endoscopique pour la micro-chirurgie laser des cordes vocales


Dans le cadre d'un projet européen, l'institut FEMTO-ST (UFC/CNRS/ENSMM/UTBM) et le CHRU de Besançon, avec leurs partenaires, relèvent un nouveau défi microtechnique au service de la santé. Leur robot endoscopique pour la chirurgie des cordes vocales, premier prototype européen du genre, vient de passer les tests précliniques.
La chirurgie des cordes vocales concerne les lésions cancéreuses, essentiellement liées au tabac (3 000 nouveaux cas par an) mais aussi, de plus en plus souvent, des lésions bénignes chez les personnes qui sollicitent beaucoup leur voix. Elle nécessite, afin de garantir la préservation de la voix du patient, une précision de l'ordre de 50 à 100 micromètres (environ le diamètre d'un cheveu). Or, à l'heure actuelle, la chirurgie utilise un laser dont la source est située à 40 centimètres de la bouche du patient, ce qui limite sa maniabilité et la précision du geste. Par ailleurs, le chirurgien opère à travers un microscope, et le tissu à traiter doit donc être dans le champ de visée, ce qui implique une position très inconfortable pour le patient, source de douleurs cervicales post-opératoires.

Pour pallier ces inconvénients, le projet européen μRALP1, porté par l'Institut italien des technologies, et associant entre autres l'institut FEMTO-ST et le CHRU de Besançon, développe un robot dédié à la chirurgie assistée des cordes vocales. Ce nouveau dispositif consiste en un endoscope flexible qui permet de visualiser les cordes vocales et d'amener la source laser à l'intérieur du patient, à 20 mm de sa cible. Véritable défi microtechnique, l'endoscope proposé embarque des éclairages en lumière froide, deux caméras miniatures pour assurer une vision en 3D, un laser chirurgical doublé d'un laser qui fait office de pointeur pour le chirurgien, et enfin, le micro robot de 1 cm3 qui va, grâce aux images fournies par les caméras, guider ces lasers le long de la trajectoire de référence dessinée par le chirurgien directement dans l'image à l'aide d'une tablette tactile. Grâce à une technique de fluorescence, des filtres aideront à déterminer s'il existe une zone cancéreuse au niveau de la lésion et augmenteront la précision du geste. Avec ce nouveau procédé, le chirurgien devrait obtenir une précision de l'ordre d'une centaine de micromètres.

Après de nombreuses étapes techniques de recherche et de développement, des essais précliniques sont effectués sur des cadavres à l'institut d'anatomie de l'Université de Franche-Comté pour la validation du concept du prototype actuel. Les essais de ce jour portent sur l'insertion de l'endoscope, la visualisation 3D, l'ergonomie du poste de travail et le guidage laser.

A terme, ce dispositif médical apportera une véritable valeur ajoutée à la phonochirurgie (chirurgie de la voix). En outre, les dispositifs conçus dans le cadre du projet μRALP pourront être utilisés dans d'autres systèmes robotiques chirurgicaux. Ainsi, l'institut FEMTO-ST et le CHRU travaillent déjà à la conception d'un endoscope pour la micro-chirurgie laser du tube digestif.

 

  DOCUMENT         CNRS         LIEN

 
 
 
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LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS

 

SFSP LILLE 2011 – ALERTE ET EXPERTISE : LE CAS DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS


Titre : SFSP Lille 2011 – Alerte et expertise : le cas des perturbateurs endocriniens
Intervenant(s) : André Cicolella, Président du Réseau Environnement Santé (RES), Conseiller Scientifique à l’INERI S
Résumé : La notion de perturbateurs endocriniens (PE) a été forgée en 1991 par un groupe de 21 scientifiques réunis à Wingspread autour de Theo Colborn pour qualifier un mécanisme explicatif commun des dérèglements de la santé humaine et de celle de la faune. La 1re traduction réglementaire s'est faite en France à l'occasion du vote par le Sénat en mars 2010 de l'interdiction du Bisphénol A (BPA) dans les biberons. Une 2nde loi a été votée par l'Assemblée Nationale en mai 2011 interdisant 3 familles de PE (alkylphénols, parabènes et phtalates). Ces décisions font suite à la campagne de sensibilisation menée par le RES depuis sa création en mars 2009 par plusieurs types d'ONG. Celle-ci s'est appuyée sur une veille scientifique systématique concernant l'impact du BPA, ainsi que sur l'organisation de deux colloques autour de la notion du changement de paradigme des PE.
Cette affaire soulève plusieurs questions de fond relatives au fonctionnement de la sécurité sanitaire à la lumière du principe de précaution :
- à partir de quel niveau de certitude scientifique, les décisions de gestion du risque doivent-elle être prises et quelle est la place des citoyens dans le dispositif?
- sur quels critères reposent les méthodologies d'évaluation des risques utilisées par les agences de sécurité sanitaire et comment doivent-elles évoluer au vu du progrès des connaissances ?
- comment faire en sorte que les conflits d'intérêts n'interfèrent pas dans le processus d'évaluation des risques ?
Pour améliorer l'efficacité du système de sécurité sanitaire, il apparaît nécessaire aujourd'hui de disposer d'une loi de protection de l'alerte et de l'expertise, créant notamment une haute autorité pour recueillir les alertes, définir les principes de la déontologie de l'expertise et les faire respecter.
L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.
Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : session plénière de clôture, expertises et société. Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.
Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMES

 

VIDEO       CANAL U        LIEN


( si la vidéo n'est pas visible,inscrivez le titre dans le moteur de recherche de CANAL U )
 

 
 
 
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HYPERTENSION ET IMPLANT

 


Hypertension : l'implant va-t-il révolutionner les traitements ?

Publié le 27-01-2015 à 16h51

Un nouvel outil inattendu pourrait un jour rejoindre l'arsenal des cardiologues pour lutter contre l'hypertension : un petit implant de la taille d’un trombone qui "court-circuite" la circulation sanguine. Explications.

Un passage entre la circulation sanguine de l'artère et celle de la veine permet de relâcher la pression sanguine qui s'exerce du côté de l'artère.

HYPERTENSION. Un nouvel outil inattendu pourrait un jour rejoindre l'arsenal des cardiologues pour lutter contre l'hypertension : un petit implant de la taille d’un trombone qui permettrait de réduire de façon significative la pression sanguine dans les artères. Ce dispositif médical d'un genre nouveau est installé à cheval entre l’artère et la veine au niveau de la cuisse. Le principe est de créer une sorte de pont entre les deux circuits de façon à relâcher un peu de la pression sanguine qui s'exerce sur la paroi des artères vers la veine voisine (voir schéma ci-dessous). Rappelons que la différence entre une artère et une veine est que la première apporte le sang du cœur vers les organes, tandis que que la seconde le fait dans le sens inverse, des organes vers le cœur.
LIREHypertension artérielle : définition, symptômes, traitement


Ce nouveau dispositif nommé "The Coupler" a fait l'objet d'un essai clinique randomisé, en aveugle sur 83 patients. Et les résultats publiés dans la prestigieuse revue The Lancet jeudi 22 janvier 2015 ont fait apparaitre une efficacité significative. En effet, les 44 patients ayant bénéficié de l'implant ont tous vu leur pression sanguine mieux contrôlée que les 39 autres qui avaient reçu les traitements classiques.

Une fois que l’implant est installé, les résultats sont immédiats" - Dr Melvin Lobo
"C’est un concept inédit et très prometteur dans le traitement de l’hypertension, explique le Dr Melvin Lobo, directeur de l'essai mené par la Queen Mary University de Londres. Les médicaments existants se focalisent sur la régulation neurologique ou hormonale de la pression sanguine, et les nouveaux traitements comme la dénervation rénale sont uniquement centrés sur le système nerveux rénal. 'The Coupler' cible directement la façon dont la circulation sanguine fonctionne." En effet, si l'idée de "court-circuiter" la circulation sanguine pour libérer mécaniquement la pression exercée dans les artères peut paraitre simple, elle n'en est pas moins inédite. La vidéo ci-dessous mise en ligne par la société Rox Medical qui a développé le système permet de mieux comprendre ce "court-circuit" :


À noter que l'implant s'installe lors d’une intervention chirurgicale légère d’une quarantaine de minutes et réalisable en 40 minutes sous anesthésie locale. Surtout, "une fois que l’implant est installé, les résultats sont immédiats", précise encore le Dr Melvin Lobo. Une aubaine pour des patients dont l'hypertension résiste à tous les traitements actuels. Car l'implant serait destiné aux hypertensions dites "résistantes", qui répondent mal aux traitements médicamenteux. Un bémol cependant : 29% des patients ayant reçu l’implant lors de l'essai clinique ont présenté une sténose de la jambe qui va nécessiter une autre intervention comme la pose d’un stent dans la veine. Enfin, si les résultats présentés dans The Lancet sont prometteurs, il en faudra d'autres encore incluant un plus grand nombre de patients pour s'assurer de la sécurité à long terme du dispositif.


DOCUMENT        sciencesetavenir.fr     LIEN

 
 
 
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I R M : NOUVELLES TECHNIQUES

 

NOUVELLES TECHNIQUES D’IMAGERIE


Une nouvelle IRM de moelle marque une étape dans la SLA


Article paru sur lequotidiendumedecin.fr le 22/08/2012
Dans le cadre des travaux de recherche consacrés à la SLA, le Dr Pierre-François Pradat (Pitié Salpêtrière, Paris) et son équipe publient un article sur une nouvelle technique d’IRM qui permet de détecter finement les anomalies liées à la maladie au niveau de la moelle épinière. Ce travail original ouvre de nouvelles voies pour le diagnostic, le suivi et la recherche des traitements dans cette maladie.
La recherche sur les biomarqueurs représente une part importante des travaux menés dans les maladies neurodégénératives. Dans la SLA, les biomarqueurs ont un intérêt évident pour le diagnostic de la maladie qui reste difficile, le suivi des patients et les biomarqueurs de substitution sont utiles pour les essais thérapeutiques. Les signes observés à l’imagerie IRM font partie des biomarqueurs. La technique d’IRM du tenseur de diffusion est fondée sur un déplacement des molécules d’eau. Spontanément, l’eau diffuse dans toutes les directions (dans le LCR par exemple). Dans les tissus nerveux, elle diffuse selon un mode spécifique en fonction des structures présentes. On mesure le paramètre de diffusion le long des fibres nerveuses. En fonction de la progression de la maladie, les fibres disparaissent et l’imagerie de tenseur de diffusion permet d’enregistrer ces modifications pathologiques.
La notion est connue depuis une dizaine d’années à l’étage cérébral. C’est plus difficile à réaliser au niveau de la moelle épinière. D’abord pour une question de taille : la moelle épinière fait 1 cm de diamètre. Ensuite à cause des mouvements physiologiques : elle bouge à la respiration. Et puis elle est placée dans une région très « artéfactée » (os).


TENSEUR DE DIFFUSION
« Nous avons optimisé la technique du tenseur de diffusion pour que cela soit réalisable au niveau de la moelle épinière », explique au « Quotidien » le Dr Pierre-François Pradat. Des IRM à haut champ (3 tesla) sont maintenant disponibles, comme à l’Institut cerveau-moelle à l’hôpital de la Salpêtrière. On synchronise les séquences IRM sur les mouvements respiratoires (« gating »). En réalisant l’imagerie chez des sujets souffrant de SLA, on montre plus finement des anomalies.
L’étude rapporte des résultats chez 29 patients comparés à 21 témoins. Une atrophie locale de la moelle épinière est associée aux déficits dans le territoire correspondant (par exemple au niveau de C5, avec une atteinte du deltoïde, de C8 avec les muscles de la main). « Il est important de constater que les anomalies sont très corrélées aux déficits cliniques. » Le niveau d’atrophie corrélé au muscle correspondant peut être utilisé en tant que biomarqueur pour suivre l’évolution de la maladie ou les effets d’un traitement dans un essai thérapeutique.
Par ailleurs, l’IRM du tenseur de diffusion révèle des implications de voies sensitives cliniquement muettes, visibles à un stade précoce de la maladie, et dont on ne connaît pas la signification.
Au total, cette technique plus performante d’imagerie de la moelle épinière apparaît prometteuse pour le diagnostic de la SLA, le suivi de la maladie et les essais thérapeutiques.

 

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